Excursion à Phu Quoc : perles, nuoc mâm, plage de rêve. Ouais, la belle vie, quoi !

Pour cette journée, je pars en excursion organisée à la découverte de l'île, car Phu Quoc c'est bien, mais sans moto, on est un peu bloqué.

Au programme :

• Les fermes à huîtres perlières :

Premier stop dans l'une de ces fermes. Première surprise, c’est un « western » qui nous fait un rapide exposé sur la façon dont on insère un nucléus dans chaque huître, comment on reconnait une bonne perle d'une mauvaise, etc. Le discours est bien rodé, 5 minutes pas plus. On voit bien qu’il n’a pas de temps à perdre. Ensuite, une jeune fille ouvre une huître et nous présente la perle que vous pouvez bien entendu acheter pour la faire poser sur une bague, un collier, peut-être même un porte-clef si le cœur vous en dit…

Ensuite, on nous invite à passer dans l’espace de vente. En chemin, on peut regarder le travail de l'atelier : trois jeunes filles enfiler des perles sur un fil. Cela m'étonnerait fortement que tout soit réalisé ici, à mon avis c'est plus pour les touristes, mais  bon, c'est sympa à regarder !

Allez go, direction la boutique. Je jette un œil rapide aux bijoux. C'est vrai que c'est joli mais la présence de vendeuses tous les deux mètres me refroidit quelque peu.

  Une fois la visite achevée, nous remontons dans le minibus. Surprise, nous nous arrêtons dans une deuxième ferme. La « visite » se déroule exactement de la même façon : blabla de deux minutes, ouverture de l’huître 30 secondes, + 30 minutes dans l’espace de vente parce que l’une des touristes a craqué et veut absolument repartir avec la perle qui vient de voir la lumière du jour à son doigt. Mouais, c'est un peu relou toutes ces perles finalement.

On repart. Troisième arrêt dans une ferme. Je deviens dingue. On ne va quand même pas faire toutes les fermes de l’île jusqu'à ce que les maris excédés finissent par craquer et offrir le bijou tant désiré à leur moitié ? (Je suis la reine des rimes en é). Dépitée je m’assois sur un banc, je ne veux même pas rentrer dans le magasin. Le guide me lance un regard compatissant. Il doit être habitué.

Bon ça y est, on en a fini avec les perles. Ouuuuf !

• La prison Coconut, le musée Grévin de l'horreur :

Je ne savais pas que cette prison était prévue au programme… et c’est le choc. Dans des sortes de grands hangars métalliques, on trouve des représentations en résine de toutes les supplices imaginés par les Américains pour torturer les Vietcongs durant la guerre du Vietnam. Même si le devoir de mémoire est important, je trouve que ce musée a plus un côté malsain qu'autre chose. C'est une surenchère de l'horreur qu'on nous déballe sous les yeux sans vraiment d'explication, juste un descriptif très détaillé de chaque type de torture infligée. Encore une fois on se demande comment des hommes peuvent infliger tout cela à leurs congénères. Bref, pas le meilleur moment de la journée...

• La cascade asséchée :

On fait une petite balade dans la forêt pour rejoindre une cascade... asséchée ! Et oui, la saison des pluies est finie depuis longtemps, mais cela n’empêche pas les locaux de barboter.

• La fabrique de nuoc mâm : 

Il y en a plusieurs sur l'île et... on les sent de loin ! L’odeur du poisson fermentée est très forte, même sur plusieurs kilomètres à la ronde. Le vent se charge d'emporter les effluves et de nous les faire partager. En tant que grande gourmande, c’est la partie de la visite qui m’intéressait le plus ! On rentre alors dans l’entrepôt et on nous explique la fabrication de cette précieuse sauce. Les anchois que j'ai vus la veille sont mis à macérer avec du sel dans d'immenses fûts en bois durant un an.

Passons à la dégustation. On nous fait goûter différentes nuoc mâm. La sauce est délicieuse. Elle a un goût très prononcée, vraiment très fort. Tout le monde n’apprécie pas, mais de mon côté, j’adore ! Pour la première fois, je suis tentée d’acheter quelque chose. Cependant, à l’idée que cette sauce se déverse dans mon sac à dos (un cadeau de ma maman !), je me résigne à ne pas le faire. Pour la petite anecdote, l'odeur du nuoc mâm est tellement forte que les flacons sont même interdits dans les avions. Imaginez un peu si une bouteille venait à se briser dans la soute à bagages...

• Adieu La Bernerie, bonjour la plage de rêve !

Après le fiasco de la plage d'hier, je suis très impatiente de découvrir l'une des plus belles plages de Phu Quoc : Bai So. Le paysage, sublime est à la hauteur de mes espérances. Se baigner dans les eaux turquoises est un véritable bonheur et l'eau est chauuuuuude (limite un peu trop, oui, désolée Cécile ^^).

• Le marché :

C'est le petit marché que je connais déjà, mais c'est intéressant d'y aller avec un guide. Aujourd'hui en plus, on arrive à l'heure où ils remettent le pont en place car à certaines heures du jour, il est enlevé pour laisser libre passage aux bateaux de pêche.