Allez, viens… à Don Det !
Avant de venir en Asie, j’avais pris de bonnes résolutions : éviter les zones trop touristiques, découvrir la culture du pays, aller à la rencontre des locaux, etc.
Et puis… Don Det et son ambiance festive sont passés par là ! Côté culture on repassera, mais cette île reste l'un de nos meilleurs souvenirs laotiens ! Le feeling passe super bien avec nos nouveaux potes et ça fait du bien de se poser un peu après avoir couru dans tout le Cambodge.
Voici point par point pourquoi nous adorons Don Det.
Résumé et temps-forts en images des cinq jours passés sur l’île.
L'île et ses petits chemins
En plus de nous offrir un paysage extraordinaire, le gros avantage de Don Det c'est que tout est accessible à pied. Petite ballade au détour des ruelles où tu croises sans cesse une tête connue. Tu te sens chez toi, tu as très rapidement des repères, ce qui est bien appréciable en voyage.
Tranquille le buffle !
Les buffles d'eau se baladent partout. Ils traversent la route au moment où tu t'y attends le moins quand tu te promènes en vélo, ils prennent leur bain, ils font la sieste, ils veulent que tu leur grattes la tête… Tranquille !
Le Mékong
À Don Det, tu peux faire des plongeons dans le Mékong et ça, ça n’a pas de prix !
La plage et son feu de camp
C’est le rituel en fin de soirée. Tous les fêtards s’y retrouvent pour prolonger la nuit car les bars ferment relativement tôt.
Les coussins
Il y en a dans tous les bars. Une invitation à la paresse !
Le rythme de vie
Le temps passe très lentement et très vite à la fois (quoi ça fait déjà cinq jours qu’on est là ?!???). Don Det c'est une sorte de trou noir temporel ! Le mode de vie laotien plutôt lent n'y est certainement pas étranger. Et quand je dis lent c’est leeeeeeent. C'est-à-dire que lorsque vous commandez un plat par exemple, celui-ci n’arrivera que 58 minutes après (sans en rajouter). Mieux vaut ne pas avoir trop faim.
Là où en France on aurait crié à corps et à cri au scandale, que c’est inadmissible, qu’on a qu’une heure pour manger, que ce ne sont pas eux qui vont se faire virer par cet enfoiré de patron, que vous voulez vraiment me mettre sur la paille avec ma femme et mes trois gosses et que comment je vais payer la cantine et les cadeaux de noël et que définitivement non, on ne viendra plus jamais ici, que la serveuse en plus d’être moche elle est vraiment trop conne, que votre pourboire vous pouvez aller le chercher chez les Grecs et que vous allez voir hein, on va vous faire la peau sur les réseau sociaux « La braceri AubonPoulet : L krin tro sa mèr, je kiff pas, ny alé plu, c ts d veauuuu » et bien ici, on s’en fiche !
On attend, patiemment, avachis sur de gros pouffes, sans se prendre la tête, ni même s’étonner de ce long délai. De toute façon, on n’a rien à faire d’autre, à part aller piquer une tête dans le Mékong, avant de revenir attendre un fruit shake qui mettra 47 minutes à arriver (même si vous êtes l'unique client du bouiboui) et de recommencer...
Bref ici, on apprend à re-la-ti-vi-ser !
À suivre !